Le congrès mondial du cancer s’est tenu à Chicago. Durant 5 jours, les oncologues de nombreux pays du monde vont communiquer les résultats tous récents de leurs analyses cliniques et pour cette année, l’immunothérapie est une fois de plus le principal sujet de l’ASCO.
C’était en 2010 que l’immunothérapie a été évoquée pour la première fois. Elle remplit d’espoir les patients et le corps médical et prend encore aujourd’hui la première place au congrès mondial du cancer de Chicago. Il s’agit d’un processus consistant à la stimulation des globules blancs d’un individu souffrant de cancer afin de « tuer » la tumeur. 3 000 essais ont été effectués dans le monde jusqu’à présent. En France, une importante société qu’est la Société française d’immunothérapie du cancer vient d’ouvrir ses portes. De grands spécialistes unissent leurs connaissances dans ce domaine, au sein de l’organisme.
Des traitements en cours en France
Au fil des années, les cas de cancer augmentent. On a recours actuellement à l’immunothérapie, un traitement standard dans le cancer du poumon, du rein mais aussi des tumeurs ORL et du mélanome. L’immunothérapie était utilisée, dans un premier temps, dans une situation de rechute quand la chimiothérapie et la radiothérapie n’aboutissaient pas aux résultats souhaités. Actuellement, elle représente une des premières options qu’adoptent les médecins dès le diagnostic. L’oncologue Aurélien Marabelle, médecin à Gustave Roussy et président de la société française d’immunothérapie explique : « Par exemple, en France, on a l’immunothérapie en première ligne des cancers du poumon pour certains patients et demain en première ligne du cancer du rein en aura aussi de l’immunothérapie ».
Ce traitement présente des effets secondaires moins dévastateurs que ceux de la chimiothérapie. Le patient n’a pas de nausées ni de chute de cheveux. Un grand nombre de nouveaux médicaments sont en cours d’étude pour pouvoir ensuite les combiner à l’immunothérapie en vue d’une plus grande efficacité. Ainsi, on a l’espoir de pouvoir guérir réellement des tumeurs et des métastases, ou au moins les réduire ou empêcher leur évolution. Toujours selon le dr Marabelle : « On commence à avoir du recul. Des patients qui ont eu de l’immunothérapie pendant un an, ou deux ans, et qui ensuite ont arrêté parce que d’un point de vue protocolaire c’était prévu comme ça, n’ont pas rechuté de leur cancer. On est à un an, deux ans, jusqu’à trois ans de suivi et le cancer ne revient pas ».
Une patiente condamnée revit grâce à l’immunothérapie
Ceci est le témoignage d’une patiente, Chantal, 63 ans, qui a souffert d’un cancer de poumon. Elle a été traité par la chimiothérapie après laquelle elle semblait allait mieux. Au bout de huit mois, la tumeur a complètement disparu pour réapparaitre quelques mois après. Le médecin traitant n’avait plus beaucoup d’espoir et la patiente condamnée. Méfiante au départ par l’immunothérapie, elle était enfin convaincue. La métamorphose était au rendez-vous. Elle a été très agréablement surprise du résultat, elle est en pleine forme, sans plus aucun signe, ni essoufflement. Une vie normale, en somme.
Les articles stars du moment :
- Comment aérer efficacement pour lutter contre l’humidité automnale - 1 novembre 2024
- Préparez une chambre d’amis pour Thanksgiving en 9 étapes - 31 octobre 2024
- Volets fermés en journée : la vérité sur l’isolation thermique - 31 octobre 2024
Sommaire