Au cours du mois de mars, une étude a été réalisée. Le résultat indiquait que le tiers des Français dorment moins de six heures par nuit en une semaine, une durée insuffisante qui peut mettre en danger la santé cardiovasculaire. Selon les chercheurs, les individus qui n’ont pas un bon sommeil risquent un AVC ou une crise cardiaque. Cela a été confirmé à travers plusieurs études. Actuellement, des scientifiques de l’université du Colorado ont la réponse sur le mécanisme sous-jacent du côté des micro ARN. Ces micro ARN se composent d’une vingtaine de nucléotides, formant une des voies importantes de régulation de l’expression des gènes. Les chercheurs s’y concentrent essentiellement. Ils souhaitent que des traitements puissent corriger les signatures altérées de ces micro ARN et soient alors capables de guérir diverses maladies comme le cancer.
La durée minimale du sommeil par nuit est de sept heures
Les chercheurs de l’université du Colorado ont étudié sur des patients, l’expression des neuf micro ARN qui sont déjà associés à une inflammation, à la santé vasculaire ou au système immunitaire. Ils ont trouvé que les personnes qui dorment peu ont des concentrations de miR-125A, miR-126 et miR-14a de 40 à 60 % plus basses que celles des personnes qui ont une durée de sommeil normale. Ils sont d’accord pour conclure qu’il faut au moins 7 heures par jour pour dormir afin de garder les niveaux d’importants régulateurs physiologiques que sont les microARN. Aujourd’hui, l’équipe dans laquelle se trouve le professeur en physiologie, Christopher DeSouza, fait des recherches pour savoir si la bonne habitude de dormir suffisamment est suffisant pour rétablir les concentrations de micro ARN.
Un bon sommeil : bon pour les artères
On sait alors qu’une bonne nuit de sommeil d’au moins sept heures stabilise la santé cardiovasculaire. Qu’est-ce qui explique cela ? Suite à une étude réalisée chez la souris, il existe bel et bien un mécanisme qui justifie ce phénomène : un peptide fourni par le cerveau agit sur la moelle osseuse et les vaisseaux sanguins. L’Inserm a indiqué qu’une personne sur trois ne dorment pas suffisamment pourtant, cela implique des pathologies dont le diabète, l’apnée du sommeil, le cancer et bien sûr, les troubles cardiovasculaire.
L’étude est parue dans Nature où les chercheurs de la Harvard MedicalSchool de Boston ont constaté le durcissement des artères, appelé athérosclérose. Des souris modifiées génétiquement ont fait l’objet de cobayes. Certaines souris dorment normalement, d’autres pas. Celles qui dorment mal ont des lésions considérables au niveau des artères, se manifestant pas des plaques d’athérome plus grosses d’un tiers. Autre constatation : le sang contient deux plus de cellules inflammatoires. Le niveau d’hypocrétine est par ailleurs plus bas.
En 2015, on a proclamé que la principale cause de décès chez la femme, en France, est une maladie cardiovasculaire. Chez l’homme, c’est le cancer. Ces résultats font penser qu’un manque de sommeil implique la baisse de l’hypocrétine, donc il y a inflammation et athérosclérose. Actuellement, on procède à des travaux de recherches pour connaître si lien est aussi valable chez l’homme et si l’hypocrétine peut être étudiée pour constituer une thérapie.
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