Après le décès d’un proche, il peut être difficile de se pencher sur la préparation des funérailles. Toutes ces démarches sont en général difficiles à appréhender et à lancer. D’autant plus après de tels événements. Pour vous aider et faciliter ces moments compliqués, nous vous avons préparé un petit guide sur le sujet.
Informez les amis et les proches
Une étape importante, pour vous et votre entourage, est d’annoncer la nouvelle. Pour cela, il existe un grand nombre d’options qui vous permettent la création de faire part de décès rapides et sans plus de contraintes de votre côté. Des entreprises s’occupent par exemple d’envoyer vos cartes selon les informations que vous mettez à leur disposition. Vous pouvez décider également de publier un avis de décès dans un journal spécifique ou un site internet. Pour cela, contactez-vous directement avec le gérant ou le chargé de section.
S’organiser selon les désirs du défunt
Avant toute préparation, assurez-vous d’être au fait des volontés du défunt. Désirait-il une inhumation ? Une cérémonie religieuse ? Ou même rien de particulier ? Il est alors obligatoire de respecter ses souhaits. À savoir que si aucune indication n’a été laissée, ce sont les proches qui possèdent la décision finale. De même, il est important de prendre en compte que le délai pour la mise en place d’une inhumation ou d’une crémation est entre 24 heures à 6 jours ouvrables maximum après le décès.
Avant les obsèques
En attendant la cérémonie, plusieurs options sont envisageables concernant le défunt. Il peut ainsi reposer en chambre funéraire au sein d’une pompe funèbre, dans une chambre mortuaire ou bien à son propre domicile. En fonction du lieu de décès et selon votre décision, un transfert peut être nécessaire. Si le décès a lieu au domicile du défunt, celui-ci peut y demeurer jusqu’au jour de la cérémonie. Dans le cas contraire, il est possible de solliciter un transfert dans les 48 heures maximum après le décès.
Dans certains cas, il vous sera demandé une autorisation du maire de votre commune. Ceci s’applique lorsque le transfert du défunt s’organise vers une commune différente. De même, une autorisation est nécessaire lorsqu’un transfert est sollicité après la mise en bière.
Lorsque ce thème est clarifié, vous et vos proches pouvez alors aller vous recueillir à l’endroit où est placé le défunt en attendant la cérémonie. Vous avez également à ce moment le choix des vêtements et accessoires pour préparer la mise en bière.
Comment préparer la cérémonie ?
Pour accompagner le deuil et le départ du défunt, une cérémonie est en général donnée. Celle-ci peut être à caractère religieux ou non, selon les désirs du défunt, ou dans le cas contraire, des proches. Dans ce sens, il peut ainsi être décidé d’organiser une cérémonie intime ou bien l’ouvrir au plus grand nombre. Parfois, un recueillement en petit comité n’incluant que les proches est initié au lieu de repos du défunt et juste avant son transfert pour la cérémonie. Lors de cette dernière, l’espace est ouvert aux chants, poèmes, lettre d’hommage, compositions florales, etc. À la suite de la cérémonie, certaines familles organisent des retrouvailles avec le reste des amis et de la famille plus lointaine pour se retrouver et partager sur le défunt.
Le financement des funérailles
Le coût des obsèques varie selon l’entreprise choisie et les prestations que vous avez désiré inclure. Il est ainsi recommandé d’étudier les différentes offres et les tarifs des différents groupes aux alentours pour trouver celui qui vous correspondra le mieux et au meilleur prix. Pour ces derniers, il est en effet de caractère obligatoire de faire apparaître certains tarifs sur leurs documentations : cercueil, accessoires, service de mise en bière, fourniture du corbillard, service d’inhumation ou de crémation. Certaines entreprises proposent également d’ajouter des prestations facultatives comme se charger de l’impression de faire-part de décès ou de graver une plaque funéraire.
En ce qui concerne le prélèvement des frais d’obsèques, ceux-ci sont prélevés directement sur le compte du défunt, sur un maximum de 5000 euros. Si la situation bancaire de ce dernier ne suffit pas à les couvrir, les héritiers directs doivent apporter la différence et participer. À savoir qu’il est possible de prévoir les questions de financement de son vivant et de souscrire à un contrat obsèques. Vous vous assurez ainsi qu’une somme d’argent sera disponible pour appuyer le financement de ce processus.
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