Suite à l’événement populaire du Pays Basque, la Foire au Jambon de Bayonne, on a recensé une cinquantaine de cas de rougeole, comme l’indique l’Agence régionale de Santé (ARS). Une dizaine de patients ont été admis dans les hôpitaux suivant les symptômes ou seulement à titre préventif. Jusqu’ici, aucune situation grave n’est signalée.
Les premiers cas signalés
C’est au cours de la semaine dernière que les premiers cas ont été signalés ; ceux plus sérieux durant cette semaine. Lorsque les informations concernant les patients ont été collectées et suite aux recoupements, on sait que la plus grande partie des sujets a participé à la Foire au Jambon qui s’est tenu du 18 au 21 avril derniers. C’est pourquoi on a fait le lien entre la manifestation gourmande et la maladie.
Une contamination rapide
La rougeole est une pathologie très contagieuse. Elle se transmet par un simple contact physique ou à travers l’air expiré. Les cas recensés s’expliquent par la grande concentration et la promiscuité des gastronomes, des raisons évidentes de propagation rapide. Et pour les personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui n’ont pas les deux vaccins recommandés, le risque est énorme. En effet, la plupart des cas enregistrés représente des individus qui n’ont pas été vaccinés. Cette pratique médicale est pourtant très importante pour une meilleure protection.
Les symptômes
Après qu’une personne soit en contact avec une autre porteuse de la maladie, il présente les symptômes suivants : de la fatigue, une grosse fièvre, des difficultés respiratoires, l’apparition de boutons. Le lien entre le signalement et l’événement de Bayonne se détermine par la période d’incubation et la manifestation des premiers symptômes. Notons que la concentration de personnes favorise la contamination, ce qui a été le cas durant la Foire.
L’information aux entourages
Depuis que l’ARS a communiqué le cas de la rougeole qui concerne un nombre non-négligeable d’individus, l’organisme ainsi que le corps médical se penchent sur le suivi et l’information de diverses populations : familles, professionnels, patients, personnes fragiles… Ce sont surtout les proches des personnes malades. L’ARS insiste, par ailleurs, sur l’importance de la vaccination contre la rougeole ; elle est préventive et est efficace dans 95 % des cas.
Une possibilité de deuxième vague
Les personnes faisant partie de celles contaminées venaient des Pyrénées-Atlantiques en majorité. Mais certains individus sont d’autres départements comme les Landes, la Haute-Vienne et Corrèze. On sait que la période d’incubation est de 7 à 18 jours. L’ARS n’est pas surpris si une deuxième vague apparaît, il s’agit forcément des personnes contaminés par les premiers patients recensés.
Une baisse considérable depuis quelques années
En 2018, les cas de rougeole s’élevaient à 2 800, dont trois mortels. Fin avril 2019, ce chiffre a baissé jusqu’à 350. Suite à la recrudescence vers la fin de l’année 2017 causée par la faible couverture vaccinale, il a été urgent d’endiguer le virus. Cette baisse et cette maîtrise de la maladie sont très encourageantes.
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