Le 07 mai est la journée mondiale de l’asthme, une maladie qui touche plus d’un enfant sur dix. Il est d’origine allergique dans 80% des cas. Pour prévenir et faire face aux crises, un traitement spécifique est indispensable. La première mesure est d’avoir un inhalateur à portée de main. Puis, il faut faire en sorte que tous ceux qui entourent l’enfant concerné connaissent sa situation et soient alors en mesure de réagir dès le moindre souci.
Quel est le traitement adapté ?
L’asthme est une maladie respiratoire. La manifestation ainsi que la gravité varient d’un individu à l’autre. Pour déterminer le bon traitement, il faut commencer par un diagnostic qui permet de savoir s’il s’agit d’un asthme intermittent ou d’un cas persistant. Voici ce qu’en dit l’allergologue Dr Patrick Rufin. Pour un asthme intermittent, l’enfant va bien en général, mais il faut mettre en place un traitement en cas de crise : des bronchodilatateurs à action rapide ou, éventuellement, des corticoïdes. Le second cas nécessite un traitement de fond surtout s’il s’agit d’un asthme persistant sévère. Une première phase consiste à prescrire des corticoïdes inhalés par aérosol doseur. S’il n’y a pas une évolution concrète, on passe à l’utilisation de bronchodilatateurs à longue durée d’action. D’autres médicaments peuvent être recommandés pour le traitement d’une crise aiguë.
La prise en charge sécurisée dans les établissements scolaires
Une crise d’asthme ne prévient jamais. La vigilance est alors de mise. L’entourage d’un enfant souffrant de cette maladie doit toujours se tenir prêt pour réagir et adopter les bons gestes. De même pour l’établissement scolaire au sein duquel il passe la majeure partie de son quotidien. Le projet d’accueil individualisé est mis en place pour venir en aide à tous les enfants asthmatiques scolarisés. Il s’agit d’un document sur lequel sont mentionnées toutes les recommandations du médecin traitant. Il comporte aussi l’ordonnance détaillant de l’enfant. Celle-ci indique la posologie, la voie d’administration, les horaires et la fréquence des prises. Le PAI doit aussi être accompagné du PIU ou plan d’intervention d’urgence. C’est une autre ordonnance qui détaille les médicaments à administrer en cas de crise aiguë.
Les bons gestes à adopter
La première chose essentielle est de connaître le traitement adapté en cas de crise d’asthme. Mais, en faisant face à la réalité pour la première fois, le stress est inévitable. Comme l’indique le Dr Rufin : « Je conseille aux parents de prendre l’ordonnance de soins et le PIU en photo avec leur Smartphone ». Cela permet de reprendre le dessus sur son stress et de ne pas oublier la manière exacte dont il faut administrer le traitement en cas d’urgence. Cela leur permet d’avoir toujours sous la main le document précisant la marche à suivre, que ce soit pour eux-mêmes, ou si un proche qui garde leur enfant les appelle pour savoir comment agir. C’est d’autant plus pratique qu’ils peuvent au besoin envoyer la photo aux grands-parents ou à d’autres proches qui pourraient garder l’enfant ». Il faut ainsi être toujours prêt à adopter les bons gestes pour aider l’enfant au mieux.
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